science sans conscience n 'est que ruine de l'âme

notes manuscrites : mardi 25 juillet 2006

Je me suis remise à peindre mais je ne parviens pas à capturer l'émotion qui m'étreint.  Même cette couleur de feutre ne me satisfait pas.

Je ne me reconnaît plus. En fait c'est plutôt un décalage avec la réalité. Je me regarde vivre de loin, ou plus vraisemblablement  survivre , étant donné que mon libre arbitre n'a pas voix au chapitre. Il n'a même pas la volonté ou plus sûrement la force d'intervenir.

Cette est quelque part une forme de résistance afin de me permettre d'accéder au repos du guerrier.            Mais est ce la seule raison? Voyons aussi les répercussions de cet état. Le maître mot est la passivité totale. Pourrais je en sortir à temps? C'est la problématique récurrente. Je me laisse flotter au gré du vent sous l'effet de soporifiques naturellement présents dans mon organisme.

Qui vivra verra

que sera sera

enfin jean luc de la rue est de retour sur France2

j'aime regarder son émission, il y'a parfois des sujets intéressants

celui de mercredi dernier parlait des adolescentes mères à 16 ou 17ans. Ce qui m'a le plus surprise c'est qu'un bon nombre de ces grossesses ont été désirées. Biensur celles qui mettent au monde leur enfant ont choisi de ne pas avoir recours à l'avortement mais certaines sont allées plus loin, elles ont volontairement omis de se protéger. Avaient-elles tellement besoin de reconnaissance pour choisir ce moyen d'exister. Avaient-elles vraiment conscience de ce qu'elles faisaient, de l'impact que pouvait avoir un enfant sur leur vie. Comment se prendre en charge et réussir dans la vie avec cette petite vie qui dépend de vous.

En tout cas chapeau, beaucoup d'entre elles ont vraiment du courage à revendre et ont l 'air d'avoir vraiment mûrit.

c une foto piquee sur un autre blog

www.stickmou.canalblog.com

j ai trouve ca rigolo

c vrai que c est devenu un tel phenomene commercial que ca en a perdu de sa saveur

Écouter les femmes de mon entourage  se plaindre continuellement de l 'attitude concupiscente des hommes m'amuse énormément. Ce sont de véritables obsédés sexuels, ils ne pensent qu'à ça, leur cerveau est situé en bas de la ceinture et bla bla bla...

C'est comme cela que leur sexualité ( les hommes) est affirmée. C 'est plus direct car agressif comme le veut la loi de la sélection naturelle. D'ailleurs ce n 'est pas de leur faute si la bipédie met plus en avant leurs attributs que leurs congénères à quatre pattes. La sexualisation de leur être passe par la force, l'affirmation dans le groupe par la virilité. L'homme (l'humain) est un animal social. Sa survie dépend de sa place au sein de la tribu.

Les femmes par contre vivent leur sexualité par le paraître. Elles font ainsi très attention à leur aspect physique, se regardent souvent dans la glace, se préoccupent de leur poids , de leurs rides... Elles tiennent à être attirantes et  remarquées. C'est là que leur sexualité s'exprime.                                       

Je suis loin du cliché des femmes provocatrices qui aguichent ouvertement les hommes. On est en train de parler de la nature profonde des deux sexes et non des problèmes de société.

Le coeur de leur féminité est plus secret, plus indirect , il passe par l'adoration de leur corps et par sa préservation plutôt que par la copulation en elle même. De plus leur culture ne leur permet pas d 'être ouvertement interressées par le sujet. Cet interêt n'a en fait pas grande place dans la préservation de l'espèce. (Ne me faites pas dire ce que je n 'ai pas dis biensûr que le plaisir féminin est très important.)

Ne pas accorder grande importance à l'union charnelle ne fait pas des femmes de plus grandes  romantiques plus civilisées. La sexualité ne se limite pas à l'acte sexuel. Elle est à l'origine de l'identité du sujet, d'une partie de son comportement et de ses attitudes.

Je sais que certaines allusions bestiales ci dessus peuvent paraitre choquantes mais les humains sont régits par leurs pulsions (inconscientes) mises sous le contrôle de leur conscient culturel. Pour essayer de mettre la main sur les motivations des uns et des autres, nous sommes obligés de prendre en compte cela.

En résumé les femmes croient qu'elles sont loin d'être aussi obsédées que les hommes mais elles le sont simplement par une autre composante de la sexualité.

Alors mesdames réfléchissez à deux fois avant de jeter la pierre à l'autre sexe, descendez de votre piedestal.

je sais que ce blog devient de plus en plus critique de cinéma mais en ces temps d'accalmie dans le travail, j 'en profite à fond quitte à devenir accroc.

Le dernier bon film que je viens de visionner est sans conteste the butterfly effect(l effet papillon)

it's incredible (un peu de 3ia7a en anglais mes talents ne vont pas au delà...)

Le paradoxe du temps est décidément à la mode.

L'intrigue est extrêmement bien ficelée.

ON tremble avec le personnage, il y'a une telle tension au cours du film que le dénouement en devient évident et personnel.

je ne vous en dit pas plus pour préserver un peu le suspens.

par contre si vous avez adoré le premier , il n 'est pas question de voir la pâle imitation qu'est le deuxième. c'est juste une version où il ya plus de sexe et de sang(le mec est super beau c vrai ). de plus on décroche rapidement étant donné que l énigme est déjà résolue dans le premier.

enfin,une belle ondée hamdoulilah

peut etre est il grand temps de placer: where is my ombrella de gad elmaleh

à vos parapluies pour une belle chorégraphie comme dans le film classique

my god !!

quel film romantique à souhait. j ai pleure comme une madeleine

Ce que j ai preferé cependant c 'est le paradoxe du temps particulierement bien traite ici

Je suis désolée, hier j 'étais trop pressée pour me présenter.

I'm zhor.Je suis marocaine. J'ai 23ans enfin presque le 1er février prochain.

Je suis dégouttée, j ai trouvé mon premier cheveu blanc la semaine dernière. Quel désastre!!! c'est le genre de chose qui peut vraiment vous déprimer même si savez pertinemment que c'est ridicule. Qu'est ce que vous voulez, c'est la condition féminine à laquelle je ne puis malheureusement pas échapper. Cependant j'adore être une femme, encore heureux que je sois en accord avec moi même. Sans les petits moments détraqués la vie serait super monotone.

Revenons à nos moutons, je parlais de mon slogan. Je l ai adopté comme ligne de conduite ou comme un idéal à atteindre dans ma vie professionnelle.

  En effet , je suis en médecine et j 'appréhende  le jour où je tiendrai seule les rênes. Il me faudra alors évaluer rapidement la situation, sans me tromper tout en coordonnant mon activité avec celle de mes collaborateurs. Tout cela pour le bien de mon patient et pour la bonne marche du service hospitalier bien entendu.

Cà fait beaucoup de paramètres à prendre en compte tout en gardant la tête froide.

Mais surtout il ne faudra pas que je me serve de mes connaissances comme moyen de pression ou comme monnée d'échange.

Toute science, tout pouvoir sont dangereux si on n 'en mesure pas les tenants et les aboutissements.

Il est facile de critiquer ceux qui m'ont précédée mais peut on réellement faire mieux une fois sur le terrain pour de vrai, au moment où toutes les théories , toutes les stratégies à la noix   seront mises au placard  pour   laisser la place à  la débrouillardise.

Les responsabilités, un mot trop souvent rabâché et qui fait une peur bleue aux jeunes embryons d 'adultes que nous sommes.                                                            

On cherche à tout prix à retarder le plus possible le moment où on sera pleinement responsable de soi ou de quelqu'un d 'autre. C'est une conduite tellement courante que çà en est devenu un phénomène de société appelé syndrôme de Peter Pan.

Finalement, les études en médecine  en sont un bon exemple. Il faut tellement de temps pour être docteur qu'on a largement le temps de nous préparer à tout çà .

Oups , j'ai la facheuse impression de m 'être drôlement éloignée du sujet à savoir l'ethique.

Ce sera pour une prochaine fois  inchaallah.

  Cette citation de Rabelais entendue au lycée m'a toujours beaucoup inspirée.

science sans conscience n est que ruine de l'âme

pourtant cet écrivain français vivait au XVIe siècle.

Il n 'avais jamais entendu parler ni de bombes ni de génie génétique.

Ainsi est née l'éthique.